Les Radley de Matt Haig
La présentation de l'éditeur :
Ils n’ont qu’une addiction : le sang.
Mais depuis plus de vingt ans, ils ont décidé de
renoncer à leur péché mignon et de se désintoxiquer. Pas facile d’être un
vampire urbain au XXIe siècle !
Dans une banlieue british tout ce qu’il y a de plus
respectable, la famille Radley essaye désespérément de se comporter comme « des
gens normaux ».
Mais des vampires de souche peuvent-ils
définitivement refouler leurs désirs et leurs instincts ? Pas sûr…
À contre-courant de toutes les histoires de
vampires d’hier et d’aujourd’hui, l’anglais Matt Haig renouvelle le genre avec
ce roman qui est autant une féroce et brillante satire de notre société qu’un
pur plaisir de lecture…et d’angoisse.
Avis :
A Bishopthorpe, petite ville du Yorkshire, la
famille Radley mène une vie sans histoire : le boulot, la famille et le lycée,
rien de plus... En apparence du moins, car en s'y intéressant de plus
près, les Radley semblent souffrir de quelques soucis un peu atypiques :
sensibilité à la lumière, insomnies, maux de tête, allergie à l'ail...
En effet, Peter et Helen Radley cherchent depuis
quelques années à taire leur véritable nature à tous et en premier lieu à leurs
enfants, Rowan et Clara. Pourtant malgré tous leurs efforts, le moment
des révélations est arrivé !
Pour les Radley, les ennuis ne font que commencer,
tant du point de vue de cette nature qui se réveille, que du volet policier de
l'intrigue. Entre vampires et humains, l'auteur met en scène une galerie
de personnages, attachants ou bien totalement détestables, mais très réussis.
Avec les Radley, Matt Haig nous propose une
histoire originale, celle d'une famille de vampires abstinents : l'idée de
départ est plutôt intéressante, à des lieues des tendances actuelles, et le ton
oscille sans cesse entre ironie et suspense. Un mélange qui s'affirme
également avec le rythme imposé par l'auteur : vif et décalé. Intégrés
dans notre société et porteurs de nos petits travers, des vampires sous un jour
inhabituel !
Commentaires
Mais bon, si c'Est vif et drôle... why not!
@ Syl : Bonne lecture alors, Syl