Chroniques de San Francisco, tome 9 : Anna Madrigal d'Armistead Maupin

La présentation de l'éditeur :

Anna Madrigal, la légende du 28, Barbary Lane, sait qu’elle n’est pas éternelle.

À 93 ans, pour « s’en aller comme une dame », elle part affronter son passé. La voici de retour dans le Nevada, là où elle fut Andy, adolescent amoureux du ténébreux Lazko... Entourée de tous ceux qu’elle aime (Brian, Shawna, Michael et quelques nouveaux venus), ses aventures vont la conduire jusqu’au Burning Man, un festival déjanté où tout peut arriver.

Neuvième saison des Chroniques de San FranciscoAnna Madrigal lève enfin le voile sur ce personnage emblématique, en un formidable hymne à l’affirmation de soi et à l’amour sous toutes ses formes.

Avis :

Annoncé comme le dernier volume des Chroniques de San Francisco, ce tome met en lumière Anna Madrigal, la logeuse du 28, Barbary Lane, à la fin de sa vie.  Le poids des ans se fait sentir et il est temps pour Madame Madrigal de se mettre en paix avec son passé : en livrant son histoire, au temps où elle était encore Andy, un jeune garçon dans le bordel que tenait sa mère.  En accomplissant un "pélerinage", entouré d'amis, dans un voyage un peu fou.

La sortie d'un nouveau tome des Chroniques de San Francisco est toujours un plaisir : le plaisir de retrouver les personnages, comme de vieux amis, de les suivre vieillissant et se dévoilant peu à peu; le plaisir également d'éprouver l'atmosphère de liberté et d'anti-conformisme qui marque cette série. 

Cette fois encore, le contrat est rempli : Armistead Maupin voyage entre le passé et le présent, celui d'Anna bien sûr mais également celui des autres protagonistes : Mouse, bien sûr, Brian, Mary-Ann, ...  Il rappelle aussi quelques fantômes et provoque quelques pincements de cœur ou quelques rires.  Comme toujours, parcourir San Francisco avec les locataires du 28, Barbary Lane ne peut laisser indifférent ! 

Bien sûr, les personnages ont vieilli, d'autres sont venus les rejoindre mais la même folie douce continue de les habiter.  L'ambiance est toujours intacte sous la plume d'Armistead Maupin; la tolérance et la solidarité en font plus que jamais partie intégrante.  Cet épisode m'a paru un brin déjanté mais j'y ai retrouvé intactes l'humanité et la sensibilité qui m'ont tant plu dans cette série et je n'en demandais finalement pas plus !

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