L'homme qui rêvait, tome 1 : Aristote de John Marcus
Lecture en partenariat avec Livraddict et L'Autre Editions : un grand merci à tous deux pour cette intéressante lecture !
Résumé de l'éditeur :
« Une société meilleure est-elle possible ? Maintenant ? . » C’est en tout cas ce que pensait le sénateur Aristote avant d’être retrouvé sauvagement assassiné dans la célèbre villa Arabe, quelques jours à peine après l’annonce de la création du PIB, le nouveau Parti international du bien-être.
Dans l’agitation qui suit la mort du vieux sénateur, candidat à l’élection présidentielle, la fine équipe du « 36, quai des Orfèvres », dirigée par le commissaire Delajoie, est aussitôt lancée sur la trace des meurtriers. Quelles relations pouvait bien entretenir le politicien avec un joueur invétéré de poker et un jeune trader londonien, eux aussi retrouvés à l’état de cadavres ? Quels puissants intérêts menaçait donc Aristote, celui que tous nommaient « L’utopiste du Luxembourg » ? Qui pouvait avoir peur des propositions originales énoncées dans son programme et des changements radicaux de société qu’elles auraient engendrés ?
Traquant la main invisible du Marché, l’équipe du commissaire Delajoie entreprend alors un voyage insolite au coeur de l’économie politique. D’Adam à Lycurgue, de Sismondi à Gesell, d’Owen à Proudhon, de Veblen à Duboin, de Keynes à Sen, autant de témoins improbables qui aideront pourtant les policiers à comprendre le mobile des meurtres et à retrouver le ou les coupables.
Avis :
Il n’est pas aisé de trouver un qualificatif qui convienne parfaitement à « l’homme qui rêvait » : un peu polar, un peu essai, un peu vulgarisation, … Autant de genres développés dans ce roman qui constituent autant d'atouts !
Animé par le rêve d’une société meilleure, le sénateur Aristote entend se présenter aux présidentielles, à la tête d’un nouveau parti : le PIB(Parti du Bien Etre). Cette candidature ne semble pas plaire à tous et lorsque le sénateur est découvert sauvagement assassiné, le commissaire Delajoie et sa brigade se penchent sur cet homme politique hors du commun et sur les dérives de l’économie qu’il entendait dénoncer.
J’ai beaucoup aimé le volet roman policier : le Quai des Orfèvres et ses coulisses, la brigade du commissaire Delajoie présentée en intégralité, … Cette connaissance avec l’équipe, l’importance des différents inspecteurs et de leur quotidien m’ont donné l’impression de me retrouver dans un Maigret où les collaborateurs ont également leur importance et se taillent à l’occasion la part belle. Les intrigues que l’on devine en marge de la question centrale du roman, la mort du sénateur Aristote, entretiennent également le suspense et poussent le lecteur à s’interroger sur les secrets douloureux de nos héros. C'est sans doute ce caractère imparfait du commissaire Delajoie et de ses collaborateurs leur donne un caractère profondément humain et très attachant.
Sur le plan de l’essai économique, si, dès le départ, j’ai craint une part trop importante de théories économiques et un étouffement du suspense du roman, il n’en est rien : l’auteur a su amener très habilement ses leçons d’économie et les intégrer dans l’histoire de manière intelligente et harmonieuse. Qu’il s’agisse de la vie de Robinson présentée dans une pièce de théâtre, de l’initiation à l’économie donnée par le professeur d'université, les exemples sont variés, imagés à volonté et fort simples à suivre. Un bel exemple de pédagogie !
Autre exemple du talent de l'auteur : la vitalité qu'il confère à l'histoire dans le dernier chapitre, attisant ainsi la curiosité du lecteur juste avant le point final.
Au final : un ensemble harmonieux dont j'aspire à connaître la conclusion. D'ici là, d'ailleurs, je me propose de me pencher sur le premier volet des enquêtes du commissaire Delajoie. Un grand merci à Livraddict et à L'Autre Editions pour cette découverte !
Résumé de l'éditeur :
« Une société meilleure est-elle possible ? Maintenant ? . » C’est en tout cas ce que pensait le sénateur Aristote avant d’être retrouvé sauvagement assassiné dans la célèbre villa Arabe, quelques jours à peine après l’annonce de la création du PIB, le nouveau Parti international du bien-être.
Dans l’agitation qui suit la mort du vieux sénateur, candidat à l’élection présidentielle, la fine équipe du « 36, quai des Orfèvres », dirigée par le commissaire Delajoie, est aussitôt lancée sur la trace des meurtriers. Quelles relations pouvait bien entretenir le politicien avec un joueur invétéré de poker et un jeune trader londonien, eux aussi retrouvés à l’état de cadavres ? Quels puissants intérêts menaçait donc Aristote, celui que tous nommaient « L’utopiste du Luxembourg » ? Qui pouvait avoir peur des propositions originales énoncées dans son programme et des changements radicaux de société qu’elles auraient engendrés ?
Traquant la main invisible du Marché, l’équipe du commissaire Delajoie entreprend alors un voyage insolite au coeur de l’économie politique. D’Adam à Lycurgue, de Sismondi à Gesell, d’Owen à Proudhon, de Veblen à Duboin, de Keynes à Sen, autant de témoins improbables qui aideront pourtant les policiers à comprendre le mobile des meurtres et à retrouver le ou les coupables.
Avis :
Il n’est pas aisé de trouver un qualificatif qui convienne parfaitement à « l’homme qui rêvait » : un peu polar, un peu essai, un peu vulgarisation, … Autant de genres développés dans ce roman qui constituent autant d'atouts !
Animé par le rêve d’une société meilleure, le sénateur Aristote entend se présenter aux présidentielles, à la tête d’un nouveau parti : le PIB(Parti du Bien Etre). Cette candidature ne semble pas plaire à tous et lorsque le sénateur est découvert sauvagement assassiné, le commissaire Delajoie et sa brigade se penchent sur cet homme politique hors du commun et sur les dérives de l’économie qu’il entendait dénoncer.
J’ai beaucoup aimé le volet roman policier : le Quai des Orfèvres et ses coulisses, la brigade du commissaire Delajoie présentée en intégralité, … Cette connaissance avec l’équipe, l’importance des différents inspecteurs et de leur quotidien m’ont donné l’impression de me retrouver dans un Maigret où les collaborateurs ont également leur importance et se taillent à l’occasion la part belle. Les intrigues que l’on devine en marge de la question centrale du roman, la mort du sénateur Aristote, entretiennent également le suspense et poussent le lecteur à s’interroger sur les secrets douloureux de nos héros. C'est sans doute ce caractère imparfait du commissaire Delajoie et de ses collaborateurs leur donne un caractère profondément humain et très attachant.
Sur le plan de l’essai économique, si, dès le départ, j’ai craint une part trop importante de théories économiques et un étouffement du suspense du roman, il n’en est rien : l’auteur a su amener très habilement ses leçons d’économie et les intégrer dans l’histoire de manière intelligente et harmonieuse. Qu’il s’agisse de la vie de Robinson présentée dans une pièce de théâtre, de l’initiation à l’économie donnée par le professeur d'université, les exemples sont variés, imagés à volonté et fort simples à suivre. Un bel exemple de pédagogie !
Autre exemple du talent de l'auteur : la vitalité qu'il confère à l'histoire dans le dernier chapitre, attisant ainsi la curiosité du lecteur juste avant le point final.
Au final : un ensemble harmonieux dont j'aspire à connaître la conclusion. D'ici là, d'ailleurs, je me propose de me pencher sur le premier volet des enquêtes du commissaire Delajoie. Un grand merci à Livraddict et à L'Autre Editions pour cette découverte !
Commentaires
@ JMB : Je suis bien décidée à le lire. D'autant que j'enseigne le marketing et que je suis partante dès qu'il s'agit de faire réfléchir les étudiants. Ce qui devrait être le cas d'après les avis lus sur les blogs. Et je dois bien dire que je me suis attachée aux personnages !
@ El Jc : Je suis impatiente de le découvrir !
@ Sybille : il faut parfois faire des choix mais si tu as un peu de temps...