Moscou, cour des miracles de Martin Cruz Smith
Lecture en partenariat avec News Book et et les éditions Calmann-Lévy.
Note de l'éditeur :
Menacée de viol dans le train qui l’emmène à Moscou, Maya, jeune mère célibataire âgée de quinze ans, est sauvée par une certaine « Tante Léna » qui lui offre une tasse de thé pour la réconforter. Lorsqu’elle se réveille quelques heures plus tard, Maya découvre avec horreur que son bébé a disparu.
Pendant ce temps, l’inspecteur Arkady Renko est appelé Place des Trois Gares pour découvrir qui a tué une certaine Vera, dont le corps a été retrouvé dans une caravane de chantier. La justice aimerait croire à une overdose, mais Renko découvre que la jeune femme fréquentait les cercles les plus huppés de l’oligarchie moscovite. Qui l’a tuée et pourquoi est-on si pressé de boucler l’enquête ?
Sur fond de bureaucratie héritée du communisme et de pouvoir poutinien, la Russie n’est pas au mieux de sa forme, sous la plume de Martin Cruz Smith.
Avis :
"Moscou, cour des miracles" est un roman noir qui nous dépeint la Russie d’aujourd’hui. Un pays à deux vitesses ou au double visage : d’une part, la misère, la souffrance profonde du petit peuple et l’inévitable criminalité liée au désespoir et d’autre part, les nouveaux riches, la corruption, les excès, les crimes en col blanc… Quoi qu’il en soit, quel que soit le côté vers lequel on se tourne, le constat est désolant et, sous les mots de Martin Cruz Smith, d’une implacable noirceur.
Maya, une jeune prostituée et jeune maman, cherche à échapper à sa vie et à rejoindre Moscou par le train. En route, elle est droguée et son bébé disparaît. Ne pouvant compter sur l’aide de la police qui refuse de la croire, elle doit se débrouiller seule pour retrouver son enfant. Zhenya, ami de l’inspecteur Arkadi Renko, tente de la seconder de son mieux. Parallèlement à cette quête désespérée, l’inspecteur Renko est confronté au cadavre d’une jeune femme dans une baraque de chantier et qui ne semble pas vraiment à sa place. Pour réussir à mener l’enquête à bien, il aura fort à faire, notamment face à sa hiérarchie, à l’immobilisme et à la corruption omniprésente. Des enquêtes en parallèle et aux obstacles plus que nombreux...
Martin Cruz Smith nous offre un polar intense dans un pays délabré où chacun, à son niveau, tente de subsister, voire de survivre. Outre l'aspect policier, passionnant, le volet social est très présent et secoue inévitablement le lecteur. En suivant le quotidien des enfants réfugiés dans les abords de la gare, on pourrait ainsi faire le parallèle avec Gavroche et ses petits protégés...à quelques années près ! En marge de cette description d'une réalité implacable, l'auteur nous offre un thriller au rythme soutenu, aux facettes variées et aux rebondissements multiples qui tient le lecteur en haleine d'un bout à l'autre de l'ouvrage. Une lecture passionnante, pour laquelle je remercie News Book et et les éditions Calmann-Lévy.
Note de l'éditeur :
Menacée de viol dans le train qui l’emmène à Moscou, Maya, jeune mère célibataire âgée de quinze ans, est sauvée par une certaine « Tante Léna » qui lui offre une tasse de thé pour la réconforter. Lorsqu’elle se réveille quelques heures plus tard, Maya découvre avec horreur que son bébé a disparu.
Pendant ce temps, l’inspecteur Arkady Renko est appelé Place des Trois Gares pour découvrir qui a tué une certaine Vera, dont le corps a été retrouvé dans une caravane de chantier. La justice aimerait croire à une overdose, mais Renko découvre que la jeune femme fréquentait les cercles les plus huppés de l’oligarchie moscovite. Qui l’a tuée et pourquoi est-on si pressé de boucler l’enquête ?
Sur fond de bureaucratie héritée du communisme et de pouvoir poutinien, la Russie n’est pas au mieux de sa forme, sous la plume de Martin Cruz Smith.
Avis :
"Moscou, cour des miracles" est un roman noir qui nous dépeint la Russie d’aujourd’hui. Un pays à deux vitesses ou au double visage : d’une part, la misère, la souffrance profonde du petit peuple et l’inévitable criminalité liée au désespoir et d’autre part, les nouveaux riches, la corruption, les excès, les crimes en col blanc… Quoi qu’il en soit, quel que soit le côté vers lequel on se tourne, le constat est désolant et, sous les mots de Martin Cruz Smith, d’une implacable noirceur.
Maya, une jeune prostituée et jeune maman, cherche à échapper à sa vie et à rejoindre Moscou par le train. En route, elle est droguée et son bébé disparaît. Ne pouvant compter sur l’aide de la police qui refuse de la croire, elle doit se débrouiller seule pour retrouver son enfant. Zhenya, ami de l’inspecteur Arkadi Renko, tente de la seconder de son mieux. Parallèlement à cette quête désespérée, l’inspecteur Renko est confronté au cadavre d’une jeune femme dans une baraque de chantier et qui ne semble pas vraiment à sa place. Pour réussir à mener l’enquête à bien, il aura fort à faire, notamment face à sa hiérarchie, à l’immobilisme et à la corruption omniprésente. Des enquêtes en parallèle et aux obstacles plus que nombreux...
Martin Cruz Smith nous offre un polar intense dans un pays délabré où chacun, à son niveau, tente de subsister, voire de survivre. Outre l'aspect policier, passionnant, le volet social est très présent et secoue inévitablement le lecteur. En suivant le quotidien des enfants réfugiés dans les abords de la gare, on pourrait ainsi faire le parallèle avec Gavroche et ses petits protégés...à quelques années près ! En marge de cette description d'une réalité implacable, l'auteur nous offre un thriller au rythme soutenu, aux facettes variées et aux rebondissements multiples qui tient le lecteur en haleine d'un bout à l'autre de l'ouvrage. Une lecture passionnante, pour laquelle je remercie News Book et et les éditions Calmann-Lévy.
Commentaires
Il y en a d'autres mettant en scène le même enquêteur ^^