Lilliputia de Xavier Mauméjean
La présentation de l'éditeur :
Coney Island, début du XXe siècle.
L’île abrite un parc d’attractions d’un genre nouveau, Dreamland, où sont
rassemblés 300 nains venus du monde entier. La communauté – Lilliputia –
possède un parlement, un théâtre, des bas-fonds et même une compagnie de pompiers
qui déclenche ses propres feux pour divertir les visiteurs ! Elcana, jeune
homme de petite taille venu d’Europe de l'Est, comprend vite qu'il lui revient
de libérer ses semblables de la servitude dans laquelle on les a placés.
Quand la mythologie grecque rencontre
un pan de l’histoire américaine : voici une réinvention magistrale de la figure
de Prométhée. Bienvenue à Dreamland…
Avis :
Lilliputia : une ville incroyable à
Coney Island au début du XXe siècle. L'Amérique
se construit et un homme d'affaires un peu fou rêve d'un parc d'attraction hors
du commun, ce sera Dreamland. Parmi les univers représentés dans le parc,
à côté de la Lune et des monstres, Lilliputia est une cité habitée par des
nains : un maire, des pauvres, des voyous, ...Tout y a été prévu.
Parmi les citoyens, Elcana, natif
d'Europe de l'Est, arrivé contre son gré.
Embauché par la compagnie des pompiers, Elcana découvre rapidement
l'envers du décor et voit sa ville d'un oeil bien différent de celui de ces
concitoyens. Sa clairvoyance le conduit
alors à vouloir renverser l'ordre établi et à réclamer sa liberté. En rassemblant les univers de Dreamland.
Mêlant l'histoire américaine, la
mythologie et les références culturelles, Lilliputia nous emmène dans un
univers particulier, ce parc fantastique et nous conte l'épopée d'Elcana se
démenant pour libérer les siens d'un mystérieux démiurge. Le défi est de taille mais le héros ne manque
de volonté, ni de ressources. A ses
côtés, l'auteur met en scène une galerie de personnages fascinants qui
viendront bien à point l'épauler et encore lui compliquer la tâche. Combinant monstruosité et humanité, le récit
prend des allures de conte fantastique et offre au lecteur un voyage singulier.
Commentaires
@ Syl : Tu as raison : un triste sort mais le roman vaut la peine.