Le voyage de Sparte de Maurice Barrès

Lecture en partenariat grâce à Blog-o-Book et à François Bourin Editeur, un grand merci pour cette découverte.

La note de l'éditeur :

Le voyage en Grèce, au tournant du XIXe siècle, est une figure obligée dans un parcours de lettré : un écrivain digne de ce nom doit aller se dorer au soleil de l'Attique et faire son pèlerinage aux sources de la civilisation classique. Aussi est-ce avec le sentiment d'accomplir son devoir que Maurice Barrès débarque à Athènes en avril 1900. Le voyage de Sparte est le fruit littéraire de ce périple. Il se présente comme une balade initiatique, une odyssée éperonnée par une quête : celle de l'âme grecque. L'écrivain la cherche à Athènes, mais la beauté froide et morte de l'Acropole le laisse insensible. Après une errance dans le Péloponnèse, c'est à Sparte, entre les montagnes du Taygète et le fleuve Eurotas, dans cette plaine riante où souffle l'esprit, qu'elle se révèle enfin à lui. Ce texte, qui permet de mieux comprendre l'ascendant que ce styliste hors pair exerça sur toute une génération en quête de ferveurs extrêmes, mérite aujourd'hui de retrouver sa place dans les bibliothèques et les esprits.

Avis :

A l’annonce de ce partenariat, c’est la perspective du voyage en Grèce qui m’a motivée à poser ma candidature. L’envie de me replonger dans mes années de jeunesse et dans mes études de brillante helléniste, comme s’amusait à l’époque à nous surnommer notre professeur de grec…

A la réception du livre, le voyage commence bien : l’ouvrage est de belle présentation, jaquette crème, soulignée de rouge et de noir, illustration. J’apprécie également la mise en page et les lettrines qui renforcent la beauté des pages.

Entamée sous les meilleurs auspices, ce voyage fut pourtant plutôt ardu et laborieux. J’ai, en effet beaucoup peiné en route. Si les paysages et les lieux évoqués invitent plutôt au rêve et à l’évasion, le lecteur est freiné dans son envol par le style de l’auteur que j’ai trouvé ampoulé, démodé, ciselé à l’extrême, truffés de références qui me restaient hélas étrangères…

Je dois pourtant le reconnaître, j’ai apprécié me retrouver sur des lieux évoqués dans mes études classiques, comme « Mycènes à la suite d’Iphigénie ». Si ce livre n’a pas réussi à me transporter en Grèce à la suite de l’auteur, il m’a néanmoins, par son décor, ses références mythologiques ou historiques, donné l’envie d’ouvrir d’autres ouvrages et de me replonger dans la culture hellénique. Un bon point finalement, un grand merci à Blog-o-Book et à François Bourin Editeur pour cette lecture !

Commentaires

Sybille a dit…
Le résumé me tente bien, pourquoi pas, après tout ?
mimipinson a dit…
Je l'ai lu dans le même cadre que toi, cette lecture a été pénible, et ennuyeuse. Je n'ai as aimé du tout, je n'ai pas ressenti, comme espéré, l'invitation au voyage.
Nahe a dit…
@ Sybille : pourquoi ne pas te faire une idée par toi-même ?
@ Mimipinson : je suis un peu comme toi !
Leiloona a dit…
Le thème me fera penser à mes études moi aussi. Noté ! :)

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