Requiem pour une cité de verre de Donna Leon
Présentation de l'éditeur
Tassini, veilleur de nuit dans une verrerie, est obsédé par les déchets toxiques que les entreprises locales rejettent dans les eaux de Venise. Une pollution qui serait responsable, selon lui, du handicap de sa petite fille. Un matin, Tassini est retrouvé mort devant l'un des fours de l'usine maudite. La thèse de l'accident ne satisfait pourtant pas le commissaire Brunetti.
Avis :
Comme tous les romans mettant en scène le commissaire Brunetti, "Requiem pour une cité de verre" a comme cadre Venise. Cette fois, c’est au cœur de l’île de Murano, cité des verriers, que nous entraîne Donna Léon. Il ne sera pourtant pas question ici de vaisselle somptueuse ou de bijoux raffinés. C’est l’envers du décor de cet art qui a fait la renommée de la Sérénissime que nous dévoile l’auteur. Dans ce quinzième opus, l’écologie et la lourdeur administrative prennent le pas sur les fastes de l’industrie verrière : le travail du verre et, en découlant, la pollution industrielle sont au centre de cette histoire. Dans les ateliers, la réalité est bien peu reluisante : produits toxiques, travail harassant, patrons peu scrupuleux, …
S’il est vrai qu’on ne peut qualifier de trépidant, ni de haletant, ce récit, j’ai néanmoins pris plaisir à passer avec le commissaire Brunetti ces premiers jours de printemps à Venise, à partager sa table (un des thèmes chers à Donna Leon également, pour ma plus grande joie), à découvrir cette face de Venise inconnue du grand public, à assister au repas familial et aux joutes qui l’accompagnent généralement… sans oublier les confrontations houleuses et savoureuses avec son supérieur ! Une mention honorable pour ce polar sans surprise !
Commentaires
@ Syl : une agréable manière de visiter Venise ! Donc si tu as envie de vacances...
@ Sybille : C'est une série plutôt agréable, n'hésite pas !