Martha & Alan : d'après les souvenirs d'Alan Ingram Cope par Emmanuel Guibert


La présentation de l'éditeur :

Martha et Alan, nouveau volet de la vie d’Alan Ingram Cope, nous replonge dans son enfance. Avec cet aparté, Emmanuel Guibert s’attache à un épisode tout particulier de ses jeunes années, celui d’une amitié qu’il noue dès l’âge de 5 ans avec une petite fille de son école, Martha Marshall. 

Entre les jeux, les bêtises d’enfants et les rendez-vous hebdomadaires dans l’église presbytérienne de sa communauté, on retrouve Alan, bientôt orphelin, et son quotidien de petit Californien dans une Amérique des années 1930 marquées par la Grande Dépression. Les années passant, Martha, figure qui a accompagné sa prime jeunesse, s’éloigne peu à peu à l’adolescence, jusqu’à des retrouvailles furtives, la veille du départ d’Alan pour l’armée.

Avec ces souvenirs au timbre nostalgique, Emmanuel Guibert nous fait entendre une nouvelle fois la voix d’Alan et laisse transparaître avec pudeur les regrets qui se mêlent à l’évocation de celle qui fut son premier amour. Un récit, tout en couleurs, composé d’images en double page, qui restitue une Amérique surannée grâce à un dessin plus que jamais somptueux.

Poursuivant ce qui devient petit à petit la fresque de la vie d’Alan Ingram Cope, Emmanuel Guibert rend le plus bel hommage qui soit à cet ami humble et extraordinaire qui disait « nous sommes les gens de qui nous parlons ».

Avis :

A l'école, Alan rencontre Martha : il accepte de jouer avec elle tandis que les autres enfants la rejettent.  Voilà le début d'une amitié forte, mélange de jeux, de refuges dans les arbres ou encore de chants partagés à la chorale.

A la mort de la mère d'Alan, les relations s'espacent pour cesser tout à fait sur les injonctions de sa tout nouvelle belle-mère.  A la veille de partir à l'armée, Alan cherchera à rencontrer Martha pour lui dire au revoir mais il ne rencontrera qu'une jeune fille un peu bougonne qui ne ressemble que de loin à son amie d'enfance.

Dans ce volet de la vie d'Alan Ingram Cope, Emmanuel Guibert s'attarde sur l'enfance d'Alan et son amitié avec Martha; il livre un récit empreint de nostalgie évoquant des jours passés et regrettés.  Alan évoque son amie mais effleure aussi les possibles qui ne seront finalement pas.

Ce volet d'histoire est tout en délicatesse et en sobriété; les dessins, superbes, évoquent parfois des photographies, leur richesse m'a fascinée et j'ai pris plaisir à partager ces quelques années avec Martha et Alan





Commentaires

keisha a dit…
J'ai lu tous les autres de la série, et j'aime!
Bibliblogueuse a dit…
Je n'ai lu dans ta sélection que les Délices de Tokyo qui est vraiment un très beau roman, très japonais. Pour les autres, j'ai déjà lu des nouvelles de Yoko Ogawa (très malsaines aussi mais superbes) mais je ne connais pas le reste. Tu m'ouvres donc des horizons nouveaux, merci !

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