La route des coquelicots de Biefnot-Dannemark
La présentation de l'éditeur :
Olena, qui vient d’Ukraine, a vingt-sept ans et le grand rêve
d’une vie meilleure. En 1992, sans papiers, elle travaille à La Moisson, une
maison de retraite du Nord-Pas-de-Calais où règne une certaine fantaisie. Ce
que l’on sait d’elle, c’est qu’elle est pleine d’espoir, de courage – et
qu’elle sourit. Parmi les pensionnaires de La Moisson, il y a la tendre Lydie.
Il y a l’altière Flora, autrefois danseuse, et l’intransigeante Henriette. Il y
a Charles le sage et Théo le séducteur, qui n’oublie pas qu’il a été coiffeur.
À la faveur d’un épisode sentimental qui bouleverse la maisonnée,
Olena, au volant d’une Opel pas toute jeune, va traverser l’Europe avec ces
trois vieilles dames et sa petite fille. C’est le début d’une épopée émouvante,
haletante et souvent drôle, durant laquelle ces cinq femmes vont découvrir que
l’amour ne connaît pas de frontière et qu’il n’y a pas d’âge pour commencer une
vie nouvelle. En route pour Lisbonne ! En passant par Berlin, la frontière
polonaise, Nuremberg, Sète, Madrid…
Avis :
Avril 1992 : La Moisson est une maison de retraite du
Nord-Pas-de-Calais. Elle abrite une
vingtaine de pensionnaires dans une ambiance familiale. Flora, Lydie et Henriette y vivent, faisant
cohabiter avec plus ou moins de bonheur leur âge, leur caractère et leur
histoire. Bien sûr, quelques frictions
peuvent surgir; pourtant dans l'ensemble, cheveux blancs et cheveux gris s'accordent
avec bonheur .
La Moisson, c'est aussi Olena, une jeune réfugiée sans papiers, en
quête d'une vie meilleure. Les siens
sont loin : son mari au Portugal, sa fille en Ukraine mais Olena sourit. Toujours !
Elle sait qu'un jour viendra où la famille sera réunie et elle ne cesse
d'espérer.
Aussi, lorsque le destin lui donne la possibilité de prendre la
route et de les rejoindre, ne serait-ce que pour quelques heures, elle n'hésite
pas un instant à traverser l'Europe sans papiers, emmenant à sa suite Henriette,
Lydie et Flora. Commence alors un
road-trip un peu fou à travers l'Europe !
De Cambrai à Lisbonne, en passant par Berlin, la route est bien longue. Pourtant, à la suite d'Olena et de ses
compagnes, le temps passe vite, trop vite.
La route des coquelicots est
un voyage qu'on aimerait prolonger, tant il engendre la bonne humeur.
Sous la plume conjointe de Véronique Biefnot
et Francis Dannemark, optimisme et joie de vivre sont de mise. Peu importent l'âge et les soucis, la vie est
une aventure merveilleuse dont il faut se réjouir. Chaque matin, la page est blanche et tout est
à construire. Les héroïnes de La route des
coquelicots nous montrent l'exemple, pensionnaires de La Moisson en tête ! Les
auteurs nous livrent ainsi une belle leçon de vie, en nous entraînant dans un
périple mouvementé mais enchanteur, y semant de petites perles inestimables :
des petits bijoux faits de souvenirs joyeux, de solidarité, d'espoir.
Parmi les trésors enfouis dans ce roman, j'ai personnellement
apprécié de visiter à nouveau grâce à la lecture quelques lieux connus, en retrouvant, comme par magie,
l'ambiance ou la saveur à travers un détail évoqué sur le chemin de nos
héroïnes. Une pâtisserie ou un parc, par
exemple, m'ont rappelé quelques souvenirs de voyage, une expérience inattendue
d'autant plus agréable !
Commentaires
Bise Nahe !