La dernière conquête du Major Pettigrew de Helen Simonson
Lecture en partenariat avec Livraddict et les éditions Nil : un grand merci à tous deux pour cette délicieuse découverte !
Le résumé de l'éditeur :
À Edgecombe Saint Mary, une tasse de thé délicatement infusé est un rituel auquel, à l'heure dite, le major Ernest Pettigrew ne saurait déroger. Désormais veuf, ce parfait gentleman retraité du Royal Sussex a pour seule compagnie ses livres, ses chers Kipling, et quelques amis du club de golf - tous occupés à fuir leurs dames patronnesses. Et ce n'est guère son fils, dévoré par l'ambition et les jeux de pouvoir de la City, qui saurait être le complice de ses vieux jours.
Quand l'amour se présente soudain à lui sous les traits de la douce Madame Ali - l'épicière d'origine pakistanaise et de confession musulmane -, la communauté villageoise s'émeut, l'équilibre familial vacille. Le major, si respectueux des traditions, saura-t-il mener sa dernière conquête contre les convenances, la vox populi et... lui-même ?
Avis :
Si c’est le charme un peu vieillot de la couverture, et notamment, ce ton de vert un peu passé, qui m’a attirée lors de ce partenariat, ma lecture m’a ensuite confirmée dans ma première impression et je me suis sentie emportée dans la campagne anglaise en compagnie des personnages d’Helen Simonson.
J’ai donc, aux côtés du Major Pettigrew, appris le décès de son frère Bertie, événement déclencheur de ce récit. Veuf depuis quelques années, le Major Pettigrew a un peu de mal à se remettre de l’annonce du décès de son frère. Arrivant à point nommé, Madame Ali, l’épicière du village d’Edgecombe St. Mary, se porte à son secours et lui apporte, outre une salutaire tasse de thé, un peu de réconfort.
Voici qui marque le début d’une amitié inattendue : le Major et Madame Ali vont faire plus ample connaissance et se découvrir de nombreux points communs. Lorsque cette amitié se transforme peu à peu en affection plus profonde, le village va s’émouvoir de la situation et manifester sa désapprobation…
Helen Simonson nous décrit donc une idylle un peu inattendue sur fond de paysage anglais. Le Major Pettigrew et Madame Ali sont deux personnes délicates et subtiles, tous deux manient avec bonheur l’ironie et n’hésitent pas à livrer leurs pensées de manière détournée, soucieux de ne pas heurter leur interlocuteur.
Veuf et solitaire, le Major est bien loin de l’image qu’il donne au quotidien, il est bien sûr bardé de principes et son sens des convenances n’est plus à démontrer. C’est pourtant un homme sensible et attentionné, pour qui la famille et les valeurs comptent beaucoup.
Son pendant féminin, Madame Ali est également fort différente de son personnage d’épicière pakistanaise. Cultivée et raffinée, elle manie les langues étrangères et lit volontiers Kipling.
Si leur union tombe sous le sens pour le lecteur, il n’en va pas de même pour les personnages secondaires gravitant autour de nos héros et l’opposition est forte. Qu’il s’agisse des membres du club de golf auquel appartient le Major, de la famille des héros ou encore des dames patronnesses, l’auteur nous livre une belle brochette d’esprits étriqués et mesquins qui mettent en avant l’incompatibilité des classes et la prétendue noblesse des races…
Helen Simonson s’y entend à merveille pour décrire des personnages comme Daisy, confite dans ses préjugés et décidée à régenter le village par son étroitesse d’esprit. Heureusement, d'autres se montreront moins obtus... Outre ses protagonistes, Helen Simonson recrée avec bonheur le charme désuet de la campagne anglaise. Son écriture est travaillée, ouvragée, ses descriptions sont précises et sonnent justes. D’une très jolie manière, elle transporte le lecteur au cœur d’Edgecombe St. Mary, ses paysages et ses traditions.
J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre l’intrigue et à découvrir ce premier roman délicat et attachant, pour lequel je remercie Livraddict et les éditions Nil .
Le résumé de l'éditeur :
À Edgecombe Saint Mary, une tasse de thé délicatement infusé est un rituel auquel, à l'heure dite, le major Ernest Pettigrew ne saurait déroger. Désormais veuf, ce parfait gentleman retraité du Royal Sussex a pour seule compagnie ses livres, ses chers Kipling, et quelques amis du club de golf - tous occupés à fuir leurs dames patronnesses. Et ce n'est guère son fils, dévoré par l'ambition et les jeux de pouvoir de la City, qui saurait être le complice de ses vieux jours.
Quand l'amour se présente soudain à lui sous les traits de la douce Madame Ali - l'épicière d'origine pakistanaise et de confession musulmane -, la communauté villageoise s'émeut, l'équilibre familial vacille. Le major, si respectueux des traditions, saura-t-il mener sa dernière conquête contre les convenances, la vox populi et... lui-même ?
Avis :
Si c’est le charme un peu vieillot de la couverture, et notamment, ce ton de vert un peu passé, qui m’a attirée lors de ce partenariat, ma lecture m’a ensuite confirmée dans ma première impression et je me suis sentie emportée dans la campagne anglaise en compagnie des personnages d’Helen Simonson.
J’ai donc, aux côtés du Major Pettigrew, appris le décès de son frère Bertie, événement déclencheur de ce récit. Veuf depuis quelques années, le Major Pettigrew a un peu de mal à se remettre de l’annonce du décès de son frère. Arrivant à point nommé, Madame Ali, l’épicière du village d’Edgecombe St. Mary, se porte à son secours et lui apporte, outre une salutaire tasse de thé, un peu de réconfort.
Voici qui marque le début d’une amitié inattendue : le Major et Madame Ali vont faire plus ample connaissance et se découvrir de nombreux points communs. Lorsque cette amitié se transforme peu à peu en affection plus profonde, le village va s’émouvoir de la situation et manifester sa désapprobation…
Helen Simonson nous décrit donc une idylle un peu inattendue sur fond de paysage anglais. Le Major Pettigrew et Madame Ali sont deux personnes délicates et subtiles, tous deux manient avec bonheur l’ironie et n’hésitent pas à livrer leurs pensées de manière détournée, soucieux de ne pas heurter leur interlocuteur.
Veuf et solitaire, le Major est bien loin de l’image qu’il donne au quotidien, il est bien sûr bardé de principes et son sens des convenances n’est plus à démontrer. C’est pourtant un homme sensible et attentionné, pour qui la famille et les valeurs comptent beaucoup.
Son pendant féminin, Madame Ali est également fort différente de son personnage d’épicière pakistanaise. Cultivée et raffinée, elle manie les langues étrangères et lit volontiers Kipling.
Si leur union tombe sous le sens pour le lecteur, il n’en va pas de même pour les personnages secondaires gravitant autour de nos héros et l’opposition est forte. Qu’il s’agisse des membres du club de golf auquel appartient le Major, de la famille des héros ou encore des dames patronnesses, l’auteur nous livre une belle brochette d’esprits étriqués et mesquins qui mettent en avant l’incompatibilité des classes et la prétendue noblesse des races…
Helen Simonson s’y entend à merveille pour décrire des personnages comme Daisy, confite dans ses préjugés et décidée à régenter le village par son étroitesse d’esprit. Heureusement, d'autres se montreront moins obtus... Outre ses protagonistes, Helen Simonson recrée avec bonheur le charme désuet de la campagne anglaise. Son écriture est travaillée, ouvragée, ses descriptions sont précises et sonnent justes. D’une très jolie manière, elle transporte le lecteur au cœur d’Edgecombe St. Mary, ses paysages et ses traditions.
J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre l’intrigue et à découvrir ce premier roman délicat et attachant, pour lequel je remercie Livraddict et les éditions Nil .
Commentaires
@ Manu : Oh oui !
@ Jérôme : Tu as raison de parler de charme, c'est tout à fait ça !
@ Syl : Je crois aussi ^^
@ Iewerentz : Ce n'est pas moi qui dirai le contraire !
@ Sybille : Exactement, tu résumes bien la situation !
@ Hélène Choco : Je l'espère pour lui, un vrai régal !
@ Lou : comme tu dis, une douce sucrerie !