Tsubaki d'Aki Shimazaki
La présentation de l'éditeur :
Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko,
une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de
son adolescence auprès de ses parents, d’abord à Tokyo, puis à Nagasaki. Elle
reconstitue le puzzle d’une vie familiale marquée par les mensonges d’un père
qui l’ont poussée à commettre un meurtre.
Obéissant à une mécanique implacable
qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des
camélias (tsubaki) à celui du cyanure. Sans céder au cynisme et avec un soupçon
de bouddhisme, il rappelle douloureusement que nul n’échappe à son
destin.
Avis :
A la mort de sa mère Yukiko, Namiko
reçoit une lettre que cette dernière lui a laissée : elle y évoque ses jeunes
années et surtout son adolescence à Nagasaki. Yukiko revient sur les
jours qui ont précédé le lancement de la deuxième bombe atomique, des jours
douloureux où elle a, sans le vouloir, découvert les sombres secrets que
cachait son père.
Dans ce premier roman du cycle,
l'Histoire du Japon et l'histoire familiale de Yukiko se confondent : l'annonce
d'une catastrophe plane sur la famille de Yukiko et des jours difficiles
s'annoncent. La jeune fille détaille sa vie durant la guerre, son travail
à l'usine, son amitié avec le fils des voisins et les mensonges de son père. Elle se livre également sur la difficile
décision qu'elle a prise alors et qu'elle a tenue cachée jusque là.
Aki Shimazaki nous offre beaucoup de
finesse et de douceur dans ce roman, malgré la rudesse du contexte, qu'elle
soit historique ou personnelle. Le texte
est fluide, léger; l'histoire se parcourt vite et donne envie de se plonger
dans le prochain tome, à la suite de Namiko.
Challenge Un mois au Japon avec Hilde et Lou
Commentaires