153 jours en hiver de Xavier-Laurent Petit
Un grand merci aux éditions
Flammarion pour cette lecture en partenariat.
La présentation de l'éditeur :
Galshan doit passer l'hiver chez son grand-père, Baytar. Elle le
connaît à peine, car il habite seul au cœur des steppes mongoles. Galshan n'est
pas habituée à de telles conditions de vie, et encore moins au caractère
difficile de son grand-père ! Elle compte avec angoisse les cent
cinquante-trois jours à venir, jusqu'à ce que la capture et le dressage d'un
aigle leur apprennent à s'apprivoiser l'un l'autre.
Avis :
Dans une ville désolée de Mongolie, Galshan attend le retour de son père :
au volant du camion de la coopérative, Ryham traverse le continent et est rarement
à la maison. Les retrouvailles sont
toujours joyeuses et souvent agrémentées d'une sortie à cheval, un pur bonheur
pour Ryham et Galshan.
En ce moment, sa maman Daala est enceinte mais les nouvelles ne
sont pas bonnes : elle doit rester alitée pour les cinq mois à venir et la
petite fille est envoyée chez son grand-père, Baytar, dans les steppes.
Déjà inquiète pour la santé de sa mère, Galshan n'a pas envie de partir :
elle ne connaît pas son grand-père et appréhende son séjour loin des siens. Un peu perdue, elle découvre chez Baytar, un
mode de vie tout à fait différent, au cœur d'une nature sauvage qu'elle devra
apprivoiser. Peu à peu, elle se découvre
des points communs et des affinités avec ce grand-père hors du commun.
Galshan est une enfant sage et responsable : très vite, elle se
fait à son nouveau quotidien, perçant à jour les manigances de Baytar pour l'intégrer
à la vie dans les steppes mais jouant le jeu.
Intrépide, elle saura faire face aux différents coups du sort et à cette
existence à la dure.
Son parcours loin de la civilisation est intéressant et agréable à suivre, tout comme
sa confrontation avec Baytar. Xavier-Laurent Petit nous propose un décor superbe mais
combien hostile. Il y décrit, au fil du
séjour de Galshan, des conditions de vie inimaginables pour les petits européens
dans ce "pays d'hommes debout".
Si le thème au centre de l'intrigue peut avoir un air de déjà-vu, ce
cadre atypique donne au récit un air plus qu'original et fait de ce roman
un titre jeunesse dépaysant et instructif.
A noter également, le livret inséré à la fin de l'ouvrage offre un
prolongement de cette lecture : vocabulaire, jeux de mots, expression écrite,
... sont proposés au jeune lecteur afin d'approfondir la découverte du pays,
par exemple.
Commentaires
J'avais lu mon petit coeur imbécile de cet auteur et j'avais beaucoup aimé !
@ Piplo : n'hésite pas, il va te plaire ! Je vais passer le noter chez toi.