Schroder d'Amity Gaige
Lecture en partenariat avec Babelio et les Editions Belfond : un grand merci pour cette lecture.
La présentation de l'éditeur :
Erik Schroder attend de passer en jugement. Conseillé par son
avocat, il se décide à coucher sur le papier une confession, pour Laura, son
ex-femme, pour les jurés, pour lui-même. Et les souvenirs affluent…
Son arrivée en Amérique à cinq ans, seul avec son père, et sa
décision de laisser pour toujours le passé derrière lui. Son mariage avec
Laura, la naissance de Meadow, puis la séparation et la lutte pour obtenir un
droit de garde. Et cette journée au lac entre père et fille, moment privilégié
tant attendu et vite transformé en escapade innocente, pour grappiller quelques
heures, quelques jours. Dire enfin à Meadow qui est son père, et qui elle est,
elle.
Mais quel est ce secret que Schroder a caché à sa propre fille ?
Qui est-il véritablement et comment a-t-il pu commettre pareille folie ?
Avis :
Séparé de son épouse Laura, Erik vit mal cette situation. S'estimant pénalisé par la garde de sa fille, il décide de passer outre les
décisions communes et d'emmener Meadow en voyage. Un périple qui s'allonge
peu à peu et se transforme en errance. Un épisode tragique l'oblige à
rendre la petite Meadow à sa mère et Erik est poursuivi.
Tentant de s'expliquer, il choisit de coucher sur papier son
histoire, l'histoire d'une imposture. Pris par cette envie de parler, par
ce besoin de tirer un trait sur les mensonges, Erik revient sur son enfance,
ses études, les premiers temps de sa rencontre avec Laura, la naissance de
Meadow, ... C'est toute une vie qu'il raconte ici, tentant de faire la
part des choses et de justifier sa dissimulation.
Autour de ce héros pour le moins atypique et imparfait, Amity
Gaige construit un roman psychologique fouillé et sensible. Relatant cette
cavale père-fille, y ajoutant son passé d'immigré est-allemand, Erik ne peut s'arrêter de parler, son parcours est plutôt
sombre malgré l'ironie dont il fait preuve ou les notes de bas de page qu'il
sème à travers le roman.
Sous des dehors un peu monotones, ce récit célèbre la beauté des paysages et le désespoir de cet homme attachant. A travers ces lignes, l'amour qu'Erik porte à sa fille et le remords transparaissent et donnent du poids à ce texte au demeurant triste et touchant.
Sous des dehors un peu monotones, ce récit célèbre la beauté des paysages et le désespoir de cet homme attachant. A travers ces lignes, l'amour qu'Erik porte à sa fille et le remords transparaissent et donnent du poids à ce texte au demeurant triste et touchant.
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