La marche de Mina de Yoko Ogawa
Le résumé de l'éditeur :
A onze ans, Tomoko s’apprête à passer une année seule chez son oncle et sa tante. Ces gens, qu’elle ne fréquentait pas jusqu’alors, vivent près de Kobe dans une très belle demeure. Leur fille Mina, une enfant de douze ans étonnamment mûre pour son âge, passe ses journées dans les livres, collectionne les boîtes d’allumettes illustrées et se promène à dos d’hippopotame quand sa santé fragile le lui permet.
Mais ce n’est pas la seule particularité de cette famille. Pour Tomoko, le plus étrange se situe peut-être au niveau de leurs origines car la grand-mère Rosa se souvient de son Allemagne natale et parle de cette Europe lointaine que Tomoko ne connaît pas.
A travers la passion de Mina pour la littérature, les récits de Rosa, la retransmission à la télévision des Jeux Olympiques de Munich ; c’est une toute nouvelle ouverture sur le monde qui lentement s’offre à Tomoko et le début d’une longue amitié d’enfance au cœur des années soixante-dix, du Japon jusqu’à Francfort, où Mina deviendra plus tard agent littéraire.
Avis :
A sa suite,
le lecteur fait la connaissance de toute la maisonnée depuis Mina, sa jeune
cousine à la santé défaillante, jusqu’aux employés de maison. Sans oublier Pochiko, l’hippopotame-nain, adulé
de tous. L’auteur nous décrit ainsi une
galerie de personnages attachants et tendrement croqués, dans leurs petites
manies et particularités.
Avec la candeur de l’enfance, elle nous offre un récit tendre et sensible, teinté de nostalgie. Les souvenirs chéris, l’amitié solide, les amours naissantes, l’adolescence qui s’annonce… se mêlent et créent, sous la plume de Yoko Ogawa, une atmosphère douce et envoûtante.
Challenge Ecrivains japonais : Lecture du mois de mars, Yoko Ogawa
A onze ans, Tomoko s’apprête à passer une année seule chez son oncle et sa tante. Ces gens, qu’elle ne fréquentait pas jusqu’alors, vivent près de Kobe dans une très belle demeure. Leur fille Mina, une enfant de douze ans étonnamment mûre pour son âge, passe ses journées dans les livres, collectionne les boîtes d’allumettes illustrées et se promène à dos d’hippopotame quand sa santé fragile le lui permet.
Mais ce n’est pas la seule particularité de cette famille. Pour Tomoko, le plus étrange se situe peut-être au niveau de leurs origines car la grand-mère Rosa se souvient de son Allemagne natale et parle de cette Europe lointaine que Tomoko ne connaît pas.
A travers la passion de Mina pour la littérature, les récits de Rosa, la retransmission à la télévision des Jeux Olympiques de Munich ; c’est une toute nouvelle ouverture sur le monde qui lentement s’offre à Tomoko et le début d’une longue amitié d’enfance au cœur des années soixante-dix, du Japon jusqu’à Francfort, où Mina deviendra plus tard agent littéraire.
Avis :
Dans La
marche de Mina, Yoko Ogawa donne la parole à Tomoko, aujourd’hui adulte. Elle nous livre ses souvenirs de l’année de
ses onze ans et nous raconte son séjour
près de Kobe. Après le décès de son père, sa
mère avait entrepris des études et Tomoko avait été confiée à la famille de sa
tante. C’est à la fois une maison, une
famille, un monde inconnu qu’elle découvre à l’époque.
L’originalité
de ce foyer vient principalement de Rosa, la grand-mère de Mina, venue d’Allemagne
et qui a amené avec elle traditions et habitudes qui paraissent extraordinaires
aux yeux de Tomoko. C’est ainsi qu’elle
découvre une habitation à l’architecture occidentale, des préparatifs
inhabituels pour les fêtes de Noël, …
Elle suivra également de manière avertie les Jeux Oympiques de Munich et
c’est, à travers les yeux de Grand-mère Rosa déjà douloureusement meurtrie par
l’Holocauste, qu’elle assistera à la prise d’otages des athlètes israéliens
menée par le commando Septembre Noir.
Avec la candeur de l’enfance, elle nous offre un récit tendre et sensible, teinté de nostalgie. Les souvenirs chéris, l’amitié solide, les amours naissantes, l’adolescence qui s’annonce… se mêlent et créent, sous la plume de Yoko Ogawa, une atmosphère douce et envoûtante.
Challenge Ecrivains japonais : Lecture du mois de mars, Yoko Ogawa
Commentaires
C'est la couverture qui m'a décidée.
@ Syl : Bonne lecture, tu vas aimer !
@ Jérôme : Je te le recommande, sans restriction !