Balancé dans les cordes de Jérémie Guez
La présentation de l'éditeur : Jeune boxeur sans histoire, Tony consacre sa vie au sport, prépare son premier combat professionnel et se tient à l'écart des trafics de sa cité. Mais sa mère se laisse entretenir par des voyous et finit par se retrouver à l'hôpital, battue par l'un d'eux. Par soif de vengeance, Tony fait appel à Miguel, le caïd du coin. Mais rien n'est gratuit...
Avis :
Au cœur des banlieues, Tony fait profil bas : au pied
de son immeuble, les trafics sont fréquents et il est plus sage de fermer les
yeux. Petit, la boxe lui a permis de s’affirmer
et d’éviter les ennuis. Aujourd’hui, il
se prépare pour son combat professionnel et travaille le jour dans le garage de
son oncle. Ce match représente pour lui l’espoir
d’une nouvelle vie, libre, sans étiquettes,
sans entraves… Une existence qui
permettrait également à sa mère d'échapper à ses démons : la drogue, les hommes, …
Pourtant, sans le vouloir, Tony va se retrouvé plongé au cœur
des ennuis et contraint de faire appel à Miguel, un malfrat dangereux. Bien
involontairement, le voilà lié à la violence et aux trafics qu’il a toujours
soigneusement évités. Car Miguel entend
bien profiter de la dette de Tony…
Balancé dans les cordes nous entraîne de façon magistrale
dans le monde des banlieues, de la violence, de la drogue, … Pour Tony, la boxe est une échappatoire et l’espoir
d’un monde meilleur. Le cheminement du
jeune boxeur est habilement dressé par Jérémie Guez : violent, sombre, inéluctable
… Tant dans les dialogues que dans les
personnages, la violence transparaît à chaque instant et gangrène le récit, une belle réussite. En décrivant ainsi le parcours de Tony, l’auteur nous
offre un roman fort, captivant : un roman que le lecteur referme, sonné.
Sélectionné parmi les trois finalistes du Prix Polar SNCF, Balancé dans les cordes est le deuxième volet de la trilogie parisienne, entamée avec Paris la nuit, un titre que je ne tarderai pas à découvrir.
Commentaires
Je passe sur ce livre.
Bonne fin de semaine !
@ Jérôme : Dans ce cas, tu fais bien !
@ Argali : Je te comprends mais ce titre se lit très bien tout seul. Si tu veux, je peux te l'envoyer, à titre d'essai...