Discordance d'Anna Jörgensdotter
Lecture en partenariat avec Livraddict et les éditions JC Lattès : un grand merci à tous deux pour cette découverte !
La présentation de l'éditeur :
Cinq frères et sœurs grandissent dans une petite communauté suédoise au pied du mont Kungsberg : deux frères, Edwin et Otto, et trois sœurs, Karin et Sofia, qui restent inséparables jusqu’à ce que l’amour puis la mort les sépare, tandis qu’Emilia sillonne les rues à bicyclette en rêvant d’évasion.
Tout commence en 1938, lorsqu’une maison prend feu, celle de Mlle Filipsson, femme singulière venue d’on ne sait où. Edwin est le seul à la pleurer. Un an plus tard, c’est l’Europe entière qui s’embrase. Le jour même de l’invasion de la Pologne, une petite fille naît, et Karin, sa mère, agonise… Chacun des membres de la fratrie poursuit sa vie, entre rêves et désillusions.
Au long de deux décennies, Anna Jorgensdötter nous livre un roman choral semé d’amour et de drames, marqué par les disparités entre hommes et femmes dans une société en mutation.
Avis :
La présentation de l'éditeur :
Cinq frères et sœurs grandissent dans une petite communauté suédoise au pied du mont Kungsberg : deux frères, Edwin et Otto, et trois sœurs, Karin et Sofia, qui restent inséparables jusqu’à ce que l’amour puis la mort les sépare, tandis qu’Emilia sillonne les rues à bicyclette en rêvant d’évasion.
Tout commence en 1938, lorsqu’une maison prend feu, celle de Mlle Filipsson, femme singulière venue d’on ne sait où. Edwin est le seul à la pleurer. Un an plus tard, c’est l’Europe entière qui s’embrase. Le jour même de l’invasion de la Pologne, une petite fille naît, et Karin, sa mère, agonise… Chacun des membres de la fratrie poursuit sa vie, entre rêves et désillusions.
Au long de deux décennies, Anna Jorgensdötter nous livre un roman choral semé d’amour et de drames, marqué par les disparités entre hommes et femmes dans une société en mutation.
Avis :
1938, la guerre s’annonce en Europe. En Suède, les enfants Steen approchent de l’âge
adulte. Pour Edwin, Otto, Karin, Sofia
et Emilia, la jeunesse se passe entre contes, jeux et amourettes. Peu à peu, la vie les sépare : Karin
épousera bientôt Max, Emilia s’apprête à découvrir un nouveau travail, … Il incombe à chacun d’entre eux de trouver sa
place dans une existence parfois âpre. Au
fil des ans, l’auteure nous invite à suivre le parcours de ces frères et sœurs
en Suède. Elle nous livre leurs amours,
leurs soucis, leurs déceptions et dresse ainsi, sur deux décennies, le portrait
d’une famille. En toile de fond, la
société suédoise change et le quotidien se transforme.
Durant vingt ans, Anna Jörgensdotter suit les membres de la
famille Steen et nous relate les petits et grands moments de leur vie. Chacun est touché par les mêmes événements
mais de manière différente. Au centre de
l’ouvrage : le deuil, la nostalgie, l’amour, les espérances, … Autant d’éléments qui affectent la vie de tous et lui donnent une teinte
particulière. A souligner également, la place
des hommes et des femmes qui, au fil du récit, se modifie et bouleverse la
société.
D’un bout à l’autre du roman, l’auteure adopte un style
plutôt décousu mais qui, selon moi, confère une grande vitalité au récit. De la même manière, elle s’attache tantôt à l’un,
tantôt à l’autre membre de cette fratrie.
Entre les frères et sœurs, elle choisit de fixer son récit sur l’un ou l’autre
protagoniste. Ce qui n’empêche de
retrouver les autres membres de la famille en coulisses. Elle nous livre des caractères forts, riches,
denses que j’ai pris grand plaisir à suivre au cours de ces vingt années. Ainsi,
elle dresse une fresque familiale à laquelle chacun collabore et apporte sa
petite part d’humanité et de sensibilité.
Un très joli roman que je vous invite à découvrir et pour lequel je
remercie chaleureusement Livraddict et les éditions JC Lattès.
Commentaires
@ A propos des livres : un style particulier mais globalement une bonne lecture.
@ Jérôme : Pas de risque de polar ici, tu pourrais aimer.
@ Syl : je vois que nous avons toutes une PAL en danger ^^
@ Lectriceintherain : le style est un peu décousu mais j'ai bien aimé l'ensemble.
@ Malika : un bon compromis !