Contes à rebours de Nick Flynn
un grand merci à Babelio et aux Editions Gallimard.
La présentation de l'éditeur :
En 2007, confronté aux doutes et aux inquiétudes dun homme qui attend la venue au monde de son premier enfant, Nick Flynn est frappé de plein fouet par la révélation des actes de torture et dhumiliation perpétrés par larmée américaine dans la prison irakienne dAbu Ghraib. Un jury lui a décerné, quelques mois plus tôt, un prix pour son livre Encore une nuit de merde dans une ville pourrie, jury qui a également récompensé un livre justifiant la torture. Comme pour se laver de cet affront, il se rend à Istanbul, rencontre et interviewe certaines victimes de ces actes infâmes.
Avis :
Profondément touché par l’affaire d’Abou Ghraib, Nick Flynn
ne peut accepter la légitimation de la torture et sa banalisation. Auteur reconnu, il décide de se pencher sur
la question et choisit de rencontrer, en Irak, d’anciens prisonniers au cœur de
ce scandale.
En marge de cette quête, la vie de l’auteur est sur le point
de changer : la naissance de son premier enfant est imminente et le
conduit à s’interroger. Il revient sur son
passé familial douloureux, sur sa vie sentimentale, les métiers qu’il a
exercés, … le tout étant parfois lié. Il envisage également son avenir, évoque ses
craintes à cette époque charnière de sa vie.
Dans ce récit intimiste et chahuté, l’auteur mêle en vrac
son indignation face à la torture et à l’injustice, son hérédité pesante, sa
vie privée, … L’ensemble est parfois
difficile à suivre car l’auteur aborde, de manière anarchique, époques et
événements. Pourtant, le récit est
plaisant à lire : les chapitres sont courts et le charme de l’auteur fait
le reste.
En suivant cet homme à la recherche d’un sens à sa vie et
désireux de remettre de l’ordre dans une
existence un peu mouvementée, le lecteur est amené, lui aussi, à se poser des
questions existentielles. Il s’agit là d’une
des grandes qualités de ce texte, malheureusement atténuée par sa construction chahutée. Un bilan en demi-teinte donc au terme de cette
lecture interpellante, pour laquelle je remercie Babelio et les Editions Gallimard.
Commentaires
Biz et passe un excellent week-end.
Colis parti hier (enfin un carton large comme je voulais !!!)