Le temps des femmes, tome 1 : Le Salon d'Emilie de Emmanuelle de Boysson
La présentation de l'éditeur :
Dans les tourments de la Fronde qui traumatise Louis XIV enfant, Émilie, jeune Bretonne sans le sou, part tenter sa chance à Paris. Elle y devient préceptrice chez la comtesse Arsinoé de La Tour, qui l’introduit dans les salons littéraires. Son ambition provoque la jalousie des précieuses qui manient aussi bien l’art de la conversation que celui de la raillerie. Cette caste arrogante s’accommodera-t-elle de la modeste condition ? Emilie tient son journal, tente de se protéger des coups bas, et s’impose. Trouvera-t-elle la force de quitter son vieux mari, noble et fortuné, pour suivre Ronan, l’homme qu’elle aime, un poète libre et pauvre ?
Avis :
Au milieu du dix-septième siècle, la jeune Emilie voit s’envoler son insouciance avec le décès de son père. Lui seul comprenait son amour des livres et du savoir, une passion qu’ils partageaient. Emilie est contrainte de quitter sa Bretagne natale pour monter à Paris et occuper un poste de préceptrice auprès des enfants de la comtesse de La Tour. Elle découvre ainsi la capitale, les troubles qui agitent la Cour, la vie des familles nobles, les salons, …
Dans les tourments de la Fronde qui traumatise Louis XIV enfant, Émilie, jeune Bretonne sans le sou, part tenter sa chance à Paris. Elle y devient préceptrice chez la comtesse Arsinoé de La Tour, qui l’introduit dans les salons littéraires. Son ambition provoque la jalousie des précieuses qui manient aussi bien l’art de la conversation que celui de la raillerie. Cette caste arrogante s’accommodera-t-elle de la modeste condition ? Emilie tient son journal, tente de se protéger des coups bas, et s’impose. Trouvera-t-elle la force de quitter son vieux mari, noble et fortuné, pour suivre Ronan, l’homme qu’elle aime, un poète libre et pauvre ?
Avis :
Au milieu du dix-septième siècle, la jeune Emilie voit s’envoler son insouciance avec le décès de son père. Lui seul comprenait son amour des livres et du savoir, une passion qu’ils partageaient. Emilie est contrainte de quitter sa Bretagne natale pour monter à Paris et occuper un poste de préceptrice auprès des enfants de la comtesse de La Tour. Elle découvre ainsi la capitale, les troubles qui agitent la Cour, la vie des familles nobles, les salons, …
Lorsque ses enfants grandissent et deviennent pensionnaires,
Madame de la Tour arrange, pour Emilie, un mariage avec un vieil ami, veuf et
fortuné. Ce mariage permettra à la jeune
Bretonne de s’établir, de vivre dans l’aisance, de tenir salon. Malgré cette reconnaissance et l’enfant né de
son mariage, Emilie ressent un manque dans sa vie. L’amour qu’elle trouve auprès de Ronan, un
poète sans le sou, lui permettra-t-il de combler ce vide ?
Avec talent, Emmanuelle de Boysson nous entraîne dans le
Paris du dix-septième siècle : usages et coutumes sont rendus de manière très
détaillée et précise. Il en va de même
avec les toilettes, les lieux, … La jeune Emilie, débarquant de sa Bretagne, va
de découvertes en découvertes. Un
nouveau monde s’offre à elle.
Parallèlement à l’environnement d’Emilie, le volet
historique est également très documenté : personnages célèbres et événements
notables figurent en bonne place dans cet ouvrage.
Outre cet aspect historique, l’auteur s’attache à la vie de
la jeune Emilie et aux bouleversements qu’elle traverse. Déracinement, découverte d’un univers de
luxe, mariage sans amour, maternité, … tout cela est rendu avec brio et justesse
par Emmanuelle de Boysson. Je dois
pourtant avoir n’avoir pas réussi à m’attacher
vraiment au personnage central d’Emilie : j’ai pris plaisir à découvrir
son époque et à suivre les événements qui jalonnent sa vie mais sans réellement
ressentir d’émotion pour l’héroïne. Tout comme m’ont profondément agacée, les
salons, ce monde d’hypocrisie, de vanité et de faux-semblants. Mais je suis persuadée qu’il ne faut y voir
que la réussite de l’auteur à rendre les précieuses et leurs insupportables
travers ! Un grand merci aux
éditions J’ai lu pour cette lecture en partenariat.
Commentaires
@ Manu : il vait mieux, en effet, avoir des affinités avec le contexte.