La véritable vie amoureuse de mes amies en ce moment précis de Francis Dannemark
La présentation de l'éditeur :
Chaque mercredi soir, qu'il neige ou qu'il
vente, Max accueille dans sa maison huit femmes et son vieil ami Jean-François,
grand amateur de comédies de l'âge d'or du cinéma américain et animateur
passionné de leur ciné-club. Leur bonheur ? Se laisser emporter ensemble par la
magie de ces films qui rendent plus léger le cours des jours. Mais aussi parler,
et de quoi sinon de l'amour, qui leur a parfois joué des tours amers, mais dont
ils attendent, sans trop oser le dire, et parfois même sans le savoir, le grand
retour.
Les semaines passent et Max s'inquiète : pourra-t-il conserver cette
vieille maison pleine de charme mais dont il est incapable de payer les
réparations qui s'imposent ? Et qui est Felisa, la dernière venue du groupe ?
Une folle ou une fée ? Toujours est-il que, peu à peu, tandis que l'on se dirige
vers l'été, la vie de chacun va changer de couleur.
Avis :
Au cœur de Bruxelles, Max habite une vaste demeure datant
des années vingt. C’est sa taille qui,
il y a quelques années, l’a séduit et
lui a permis de créer La Maison aux Bons Soins. Bâtie autour d’une belle idée de Max, lui-même
psychologue, cette association tentait d’offrir à tout moment des consultations
médicales en genre divers.
Aujourd’hui, le temps a passé et les participants se sont
essoufflés. De ce projet séduisant, il
reste peu de choses : quelques cours de gymnastique, de yoga, l’une ou
l’autre rare consultation médicale à l’occasion … Max lui-même, s’est peu à peu détourné de la
psychologie et s’est orienté vers le suivi d’études statistiques. Face aux frais qui s’amoncellent, à commencer
par la chaudière, une reconversion s’impose et Max s’interroge : que faire
de cette immense bâtisse et comment parvenir à ne pas la quitter ? De fil en aiguille, la destinée de Max et
celle de sa maison semblent dans le même état de délabrement et
inextricablement liées.
Parallèlement à cette orientation professionnelle, le
domicile de Max accueille régulièrement les rencontres d’un ciné-club animé par
Jean-François, l’ami d’enfance de Max passionné du septième art et tout
spécialement de comédie. Tout a démarré
de manière plutôt informelle : Jean-François a voulu distraire sa voisine,
veuve depuis peu et au fil du temps, le groupe s’est étoffé et une rencontre hebdomadaire a été instaurée. Ils sont donc, chaque mercredi, une dizaine à
se retrouver autour d’un repas convivial et à poursuivre la soirée avec un film suggéré
par Jean-François. Une jolie manière de
réunir ces personnes dont le parcours, l’âge, la profession, … semblent assez éloignés. Pour Marie-Louise, Judith, Muriel, Sarah et
les autres, réunies autour de Max et Jean-François, un dénominateur commun
pourtant : la solitude amoureuse, présente chez chacun de manière
diverse.
Cette année, alors que l’hiver s’installe, rude et
spectaculaire, sur Bruxelles, le ciné-club accueille une nouvelle venue,
Felisa. Comme l’arrivée des beaux jours,
elle semble éclairer la vie du petit groupe et tout doucement, la vie de tous
se transforme, imperceptiblement.
C’est avec grand plaisir que j’ai plongé au cœur de ce roman charmant
et que je m’y suis fait une place au coin du feu. Dès les premières pages, l’atmosphère se met
en place, accueillante en pleine tempête de neige malgré la chaudière en
panne, et la magie opère. J’ai donc élu domicile dans cette maison
proche de l’Observatoire, au milieu de ce groupe de cinéphiles amateurs. A leur suite, j’ai découvert ou retrouvé ces
grands noms du cinéma, des années quarante à nos jours, et j’ai d’ailleurs noté
quelques titres, ce qui me changera un peu des livres…
A travers cette chronique originale et touchante, Francis
Dannemark nous livre un récit léger qui mêle avec bonheur amour, nostalgie, amitié,
espérances … Il signe ainsi un texte
frais et résolument optimiste, une petite
lumière vaillante au cœur de la grisaille et de l’hiver. Un roman qui mérite, pour moi, la mention
coup de cœur et pour lequel je remercie chaleureusement les Chroniques de la rentrée littéraire et les Editions Robert Laffont .
L'avis de Syl, qui lui décerne le titre de livre-doudou.
Lu dans le cadre des Chroniques de la rentrée littéraire : un grand merci à Abeline et aux Editions Robert Laffont !
Commentaires
Ton article est beau ! Tu me tentes, même si je l'ai déjà lu !
Nos rencontres sur les lectures, c'est comme Max et ses amis...
Bisous