Les Vestiges de l'aube de David S. Khara

La note de l'éditeur :

Depuis les attentats du 11 septembre, Barry Donovan est dévoré par le désespoir. Et ce n’est pas son métier de flic, dans un New York accablé par la criminalité, qui lui remonte le moral.


Son seul réconfort : les conversations virtuelles qu’il entretient chaque soir avec un certain Werner Von Lowinsky, aristocrate cultivé et apaisant. Peu à peu, sans s’être jamais rencontrés, ils deviennent amis, se confiant leurs préoccupations les plus secrètes, échangeant sur les sujets les plus intimes.

Mais Barry ignore encore que Werner n'est pas un homme comme les autres...

Des collines de Virginie au cœur de Manhattan, de la guerre de Sécession au xxie siècle, des flics aux vampires, David S. Khara prouve ici qu’il a trouvé sa voie.

Avis :

Au cœur de Manhattan, un étrange tueur sévit depuis quelques temps. Ses victimes : des quadragénaires abattus d’une seule balle dans la nuque. L’enquête piétine et est alors confiée à un nouveau duo d’enquêteurs, Donovan et Sanderson. Profondément touché par les attentats du 11 septembre, Barry Donovan vient juste de reprendre du service et cette affaire est l’occasion de prouver qu’il est tout à fait apte à occuper son poste. En marge de son retour au travail, Barry a sur les conseils de son psy entamé une démarche de « socialisation » : peu enclin à se confier, il a opté pour le web et son anonymat pour affronter les autres. Après de multiples discussions stériles, Barry a finalement rencontré Werner, un homme avec qui il s’est découvert de nombreuses affinités. Les deux hommes sont devenus amis et apprécient de se retrouver pour discuter via chat interposé. Pour l’un et l’autre, ces discussions sont une parenthèse bienvenue dans une journée difficile.


Dans « Les vestiges de l’aube », l’auteur entrecroise deux histoires. D’une part, un récit policier classique, où la recherche du tueur s’avère plutôt compliquée. D’autre part, la rencontre de Barry et de Werner, la réunion de deux solitudes, de deux souffrances. L’un et l’autre ont connu des parcours difficiles et ils sont ressortis de ces épreuves profondément meurtris. De là vient sans doute leur parfaite alchimie. Reste à voir si elle survivra à la révélation de la véritable nature de Werner.

Je n’avais lu la quatrième de couverture qu’en diagonale et j’ai été plutôt surprise de découvrir un polar mettant en scène un vampire. Néanmoins, j’ai bien apprécié ma lecture : action, rebondissements, suspense, … Tous les ingrédients étaient réunis pour me faire passer un bon moment, j’ai juste trouvé que l’intrigue policière était un peu légère et finalement très vite élucidée. J’en ai conclu qu’elle n’était sans doute là que pour justifier la rencontre entre Barry et Werner. C’est elle qui pousse le vampire à dévoiler sa part d'ombre, à mettre en avant ses pouvoirs particuliers pour venir au secours de son ami. Un roman axé donc plutôt sur la différence, sur l’amitié, la reconstruction, sous des dehors de polar. La fin semble présager une suite, suite que je lirai bien volontiers.






Ce livre est ma quinzième lecture pour le Challenge  Pal Express organisé par Miss Bouquinaix.

Commentaires

Syl. a dit…
Moi aussi, je lirai bien la suite ! mais j'ai trouvé le livre un peu trop court.
Jérôme a dit…
Un polar avec un vampire, voila un mélange des genres qui n'est pas commun et qui ne me tente pas du tout, désolé^^
Nahe a dit…
@ Syl :
@ Jérôme : en connaissance de cause, je n'aurais pas acheté ce livre mais finalement il m'a plu.

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