Deux filles sur le toit de Alice Kuipers
Quatrième de couverture :
“Je fixe les mots noirs comme des petites araignées, les regarde tisser leur toile. Il y a quelque chose de plaisant à remplir une page blanche, même si je n’avouerai jamais cela à Lynda. Ce cahier vierge, elle me l’a donné quand je suis allée la voir mardi.
– Ecrire dans ce cahier t’aidera à te souvenir.
– Et si je n’en ai pas envie ?
– Tu devrais, à mon avis.
– Ca ne changera rien.
– Faudrait peut-être que tu essaies.
J’ai levé les yeux au ciel.”
Avis :
Face à son cahier, Sophie se livre, elle tente de renaître et de se raccrocher à la vie. Ces derniers mois ont été tragiques pour elle et peu à peu, au fil de ses confidences, le lecteur découvre toute son histoire. Dans la douleur et la culpabilité... Face à, ou peut-être contre, sa mère, au milieu de ses amies, en classe, chez sa psy, … Pour Sophie, la route vers la guérison est longue et pénible. Elle se croit bizarre, refuse d’écouter les appels à l’aide de son corps, de se confier. A cette souffrance première, viennent se greffer les tourments « classiques » de l’adolescence : amitié, amour, révolte, boulimie, … Ceux du quotidien qui ne se laisse pas oublier et invite à tourner la page.
Dans son approche de ce drame, l’auteur a choisi de nous présenter les relations entre Sophie et sa mère. Face à la douleur, chacune réagit à sa manière que l’autre ne comprend pas forcément. Le retour à la vie n’en est que plus difficile. Sophie choisit la colère, sa mère s’effondre et se perd en elle-même. Entre les deux, la cohabitation est complexe, la communication rare…
Même si le sujet pourrait s’y prêter, le roman ne tombe pas dans le sensationnel, ni la polémique ; l’auteur a choisi la voie de l’émotion, de la sensibilité et nous livre, à travers les mots de Sophie, un récit poignant et lumineux. Une lecture émouvante !
Ce livre est ma neuvième lecture pour le Challenge Pal Express organisé par Miss Bouquinaix.
“Je fixe les mots noirs comme des petites araignées, les regarde tisser leur toile. Il y a quelque chose de plaisant à remplir une page blanche, même si je n’avouerai jamais cela à Lynda. Ce cahier vierge, elle me l’a donné quand je suis allée la voir mardi.
– Ecrire dans ce cahier t’aidera à te souvenir.
– Et si je n’en ai pas envie ?
– Tu devrais, à mon avis.
– Ca ne changera rien.
– Faudrait peut-être que tu essaies.
J’ai levé les yeux au ciel.”
Avis :
Face à son cahier, Sophie se livre, elle tente de renaître et de se raccrocher à la vie. Ces derniers mois ont été tragiques pour elle et peu à peu, au fil de ses confidences, le lecteur découvre toute son histoire. Dans la douleur et la culpabilité... Face à, ou peut-être contre, sa mère, au milieu de ses amies, en classe, chez sa psy, … Pour Sophie, la route vers la guérison est longue et pénible. Elle se croit bizarre, refuse d’écouter les appels à l’aide de son corps, de se confier. A cette souffrance première, viennent se greffer les tourments « classiques » de l’adolescence : amitié, amour, révolte, boulimie, … Ceux du quotidien qui ne se laisse pas oublier et invite à tourner la page.
Dans son approche de ce drame, l’auteur a choisi de nous présenter les relations entre Sophie et sa mère. Face à la douleur, chacune réagit à sa manière que l’autre ne comprend pas forcément. Le retour à la vie n’en est que plus difficile. Sophie choisit la colère, sa mère s’effondre et se perd en elle-même. Entre les deux, la cohabitation est complexe, la communication rare…
Même si le sujet pourrait s’y prêter, le roman ne tombe pas dans le sensationnel, ni la polémique ; l’auteur a choisi la voie de l’émotion, de la sensibilité et nous livre, à travers les mots de Sophie, un récit poignant et lumineux. Une lecture émouvante !
Ce livre est ma neuvième lecture pour le Challenge Pal Express organisé par Miss Bouquinaix.
Challenge A vos nombres : 2/10 |
Commentaires
Tu me diras si tu veux que je le rajoute à la récap à vos nombres vu qu'il y a un 2 ;-)
@ Alex : un plaisir partagé !