Le journal intime d'un arbre de Didier Van Cauwelaert



Présentation de l'éditeur :

Il s’appelait Tristan, il avait trois cents ans, il avait connu toute la gamme des passions humaines. Une tempête vient de l’abattre, et c’est une nouvelle vie qui commence pour lui.

Planté sous Louis XV, ce poirier nous entraîne à la poursuite du terrible secret de ses origines. Des guerres de religion à la Révolution française, de l’affaire Dreyfus à l’Occupation, il revit les drames et les bonheurs dont il a été le témoin, le symbole ou la cause.

Mais, s’il est prisonnier de sa mémoire, il n’en reste pas moins lié au présent, à travers ce qui reste de lui : des racines, des bûches, une statue de femme sculptée dans son bois, et les deux êtres qui ont commencé à s’aimer grâce à lui…

Comment « fonctionne » un arbre ? De quoi se compose sa conscience, de quelle manière agit-il sur son environnement ? Son récit posthume nous fait voir le monde, la nature et les hommes d’une manière nouvelle, par le biais d’une pensée végétale qui évolue au rythme d’un véritable suspense.

Captivant, drôle et poignant, Le Journal intime d’un arbre apporte une réponse inédite à une question universelle : quelle est, pour un arbre comme pour un être humain, la meilleure façon de ne pas mourir ?

Avis :

Comme pour tout livre, tout commence avec la mort d’un arbre. Pourtant, cette fois, c’est l’arbre qui prend la parole et nous raconte son histoire : planté sous Louis XV, notre héros est un poirier, il s’appelle Tristan…

En trois cents ans, il en a des choses à nous raconter et sa mort n’est pas une fin, juste le début d’une nouvelle vie. Il nous emmène donc, dans un tourbillon de grandes et de petites histoires, à travers les siècles, dans la joie et la tristesse de ceux qui l’accompagnent. Le vieux docteur Lannes qui a vu mourir son fils sous ses branches, Yannis qui envisageait de lui consacrer un chapitre de son ouvrage sur les arbres remarquables, Manon, la petite voisine qui sculptera son bois… ne sont que quelques uns des destins que Tristan évoque pour nous.

Didier Van Cauwelaert nous parle des arbres, de leurs défenses, de leur mode de vie ; il nous présente les humains qui les côtoient, leur parcours… Il passe d’un sujet à l’autre, d’un destin à l’autre avec légèreté et vivacité. L’ensemble est une fresque disparate, un récit atypique et frais, une superbe lecture. Les mots sont simples ; les phrases coulent, limpides ; les pages se tournent toutes seules. Un vrai plaisir de lecture grâce à Argali qui fait voyager son exemplaire, merci de ce bonheur partagé !

Commentaires

Jérôme a dit…
J'ai été tellement déçu par le second volume de Thomas Drimm que je préfère oublier quelques temps Van Cauwelaert.
C'est original comme sujet... Je le note !
Nahe a dit…
@ Jérôme : Je l'avais moi aussi mis de côté pour la même raison il y a quelques années mais j'ai vraiment apprécié cette lecture !
@ Lulu From Montmartre : c'est tout ce qui fait le charme de l'ouvrage, bonne lecture !
emmyne a dit…
Je découvre avec ton billet, l'originalité me rend curieuse, noté -)
Phooka a dit…
J'ai beaucoup aimé ce roman moi aussi!
Nahe a dit…
@ Emmyne : n'hésite pas, c'est une lecture bien agréable !
@ Phooka : Il est très plaisant !

Posts les plus consultés de ce blog

Attraper la course de Lorenzo Mattotti

Les racines secondaires de Vincent Fortier

Gâteau vegan aux citrons