Feux d’été de Nuria Amat
Lecture en partenariat avec News Book et Les Editions Robert Laffont, un grand merci pour cette découverte.
Présentation de l'éditeur :
Juillet 1936. Barcelone. Dans l'exaltation du combat contre les militaires putschistes, la jeune anarchiste Valentina fait la connaissance du militant des Jeunesse communistes Ramon Mercader (qui se rendra célèbre quatre ans plus tard en assassinant Trotski). Mais c'est du cousin de Mercader, Artur, un jeune bourgeois romantique, que Valentina tombe éperdument amoureuse. Elle est prête à remuer ciel et terre pour le faire sortir des geôles clandestines stalinienne où, accusé de collaboration, il est torturé. Dans une Barcelone acculée, bombardée quotidiennement, encerclée par les forces de Franco, et tandis que s'annonce la défaite des républicains, Valentina sait qu'elle devra prendre tous les risques pour sauver son amant. Inspirée par les chefs-d'oeuvre de Tolstoï, Nuria Amat nous plonge au plus sombre de la guerre d'Espagne. Sous le feu des balles, deux jeunes gens que tout oppose réinventent l'amour et défient l'Histoire...
Avis :
C’est tout d’abord la perspective d’en apprendre davantage sur la Guerre d’Espagne qui m’a attirée dans ce partenariat ; ensuite, la référence à Tolstoï (et le rappel de mes lectures de Guerre et Paix dont le souvenir transparaissait dans le titre original de l’ouvrage) a achevé de me convaincre. C’est donc munie de ces références, historique et littéraire, de choix que j’ai commencé ma lecture de Feux d’été.
Pourtant, rapidement, je me suis sentie en dehors de l’histoire, restant en quelque sorte sur ma faim. Si Nuria Amat nous parle de passion, d’amour maudit, j’avoue avoir eu du mal à m’en convaincre et à me sentir touchée par les personnages.
De Valentina, féministe et passionnée par sa cause à Artur l’intellectuel en marge de la révolution qui se déroule, implacable, sous ses fenêtres… Les protagonistes de Feux d’été me sont restés étrangers et leurs aventures m’ont finalement semblé irréelles : l’arrestation d’Artur, sa cachette dans l’usine, la fuite de Valentina…
Ce sont des personnages secondaires tels que les femmes de la villa de la rue d’Anglí qui ont attiré ma sympathie, en n’hésitant pas à foncer dans la tourmente pour ceux qu’elles aiment : Catalina, la cuisinière des Ramoneda, la tante célibataire, Lucrecia Palop et Mercédes, la sœur d’Artur, prête à s’engager pour le front pour l’amour de Ramon Mercader.
Pour le volet historique, mes connaissances de cette époque étaient nettement insuffisantes pour suivre aisément les événements décrits dans le récit : j’ai parfois eu du mal à identifier les différentes factions en présence et à suivre pleinement l’action. Une lacune qu’il me faudra combler…
C’est donc sur une pointe de déception que ma lecture s’est achevée : j’ai regretté le manque de romanesque annoncé et n’ai pas goûté ma lecture autant que je l’aurais souhaité, lecture pour laquelle je remercie News Book et Les Editions Robert Laffont.
Présentation de l'éditeur :
Juillet 1936. Barcelone. Dans l'exaltation du combat contre les militaires putschistes, la jeune anarchiste Valentina fait la connaissance du militant des Jeunesse communistes Ramon Mercader (qui se rendra célèbre quatre ans plus tard en assassinant Trotski). Mais c'est du cousin de Mercader, Artur, un jeune bourgeois romantique, que Valentina tombe éperdument amoureuse. Elle est prête à remuer ciel et terre pour le faire sortir des geôles clandestines stalinienne où, accusé de collaboration, il est torturé. Dans une Barcelone acculée, bombardée quotidiennement, encerclée par les forces de Franco, et tandis que s'annonce la défaite des républicains, Valentina sait qu'elle devra prendre tous les risques pour sauver son amant. Inspirée par les chefs-d'oeuvre de Tolstoï, Nuria Amat nous plonge au plus sombre de la guerre d'Espagne. Sous le feu des balles, deux jeunes gens que tout oppose réinventent l'amour et défient l'Histoire...
Avis :
C’est tout d’abord la perspective d’en apprendre davantage sur la Guerre d’Espagne qui m’a attirée dans ce partenariat ; ensuite, la référence à Tolstoï (et le rappel de mes lectures de Guerre et Paix dont le souvenir transparaissait dans le titre original de l’ouvrage) a achevé de me convaincre. C’est donc munie de ces références, historique et littéraire, de choix que j’ai commencé ma lecture de Feux d’été.
Pourtant, rapidement, je me suis sentie en dehors de l’histoire, restant en quelque sorte sur ma faim. Si Nuria Amat nous parle de passion, d’amour maudit, j’avoue avoir eu du mal à m’en convaincre et à me sentir touchée par les personnages.
De Valentina, féministe et passionnée par sa cause à Artur l’intellectuel en marge de la révolution qui se déroule, implacable, sous ses fenêtres… Les protagonistes de Feux d’été me sont restés étrangers et leurs aventures m’ont finalement semblé irréelles : l’arrestation d’Artur, sa cachette dans l’usine, la fuite de Valentina…
Ce sont des personnages secondaires tels que les femmes de la villa de la rue d’Anglí qui ont attiré ma sympathie, en n’hésitant pas à foncer dans la tourmente pour ceux qu’elles aiment : Catalina, la cuisinière des Ramoneda, la tante célibataire, Lucrecia Palop et Mercédes, la sœur d’Artur, prête à s’engager pour le front pour l’amour de Ramon Mercader.
Pour le volet historique, mes connaissances de cette époque étaient nettement insuffisantes pour suivre aisément les événements décrits dans le récit : j’ai parfois eu du mal à identifier les différentes factions en présence et à suivre pleinement l’action. Une lacune qu’il me faudra combler…
C’est donc sur une pointe de déception que ma lecture s’est achevée : j’ai regretté le manque de romanesque annoncé et n’ai pas goûté ma lecture autant que je l’aurais souhaité, lecture pour laquelle je remercie News Book et Les Editions Robert Laffont.
Commentaires
@ Syl : Je l'espère pour toi, qui as-tu choisi ?