Au long des jours de Nathalie Rheims
Merci à Gilles Paris et aux Editions Léo Scheer pour ce partenariat.
Un Polaroïd retrouvé dans un tiroir et Nathalie Rheims remonte le temps. La voilà jeune comédienne jouant aux côtés de Maria Casares dans « La Mante polaire ».
Présentée un soir de spectacle à l'ami d'un ami, la jeune femme est troublée par son visage familier et ses mots gentils et sincères. Par son charme également. C’est le coup de foudre : à son tour, elle ira le voir sur scène, à la Villa d’Este, et lui dira son admiration.
Commence alors une relation entre rendez-vous clandestins, baisers volés et absences. Il est lié à une autre et ne peut rien lui promettre.
En marge des apparitions de celui qu'elle nomme son oiseau sans jamais citer son identité, la jeune femme poursuit ses cours de théâtre, passe des auditions, découvre un peu plus les chansons et livres de son amant, joue. A ses côtés, le lecteur découvre, ou retrouve, des noms bien connus et profite de l’ambiance parisienne des années 70.
Sans jamais citer nommément celui qu’elle a aimé, Nathalie Rheims se livre dans un ouvrage qui se veut roman pudique et passionné. Un texte où la présence de l’élu se manifeste à travers des chansons, des anecdotes et des extraits de texte. Au-delà des souvenirs et d’une jolie vitrine pour le théâtre, l’auteure offre avec fraicheur et délicatesse à son amour caché une nouvelle jeunesse.
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