Une Etude en rouge d'Arthur Conan Doyle
La présentation de l'éditeur :
Un homme est trouvé mort dans une maison inhabitée, au cœur d'un des plus sinistres quartiers de Londres. Autour de lui, des traces de sang, bien que le cadavre n'ait aucune blessure. De quoi laisser perplexes Lestrade et Gregson, les limiers de Scotland Yard.
Parue en 1887, cette Étude en rouge est la première des enquêtes de Sherlock Holmes. Nous y faisons la connaissance de l'extraordinaire détective à travers les yeux du bon Dr Watson. Nous y apprenons le « raisonnement analytique » et l'art de faire parler les indices.
Ce classique du roman policier est aussi un roman d'aventures qui nous conduit dans le Nevada des mormons et de la ruée vers l'or, où s'enracine le mystère...
Avis :
Avec son Oh Sherlock you are merveilleux, Syl propose une (re)lecture des enquêtes de Sherlock Holmes, au rythme d'un roman par mois : septembre marque le début des réjouissances avec "Une étude en rouge".
Le roman s'ouvre sur la fin des études du docteur Watson et sa désignation comme chirurgien de l'armée aux Indes. Une vilaine blessure mettra rapidement fin à sa carrière et l'obligera, après une longue convalescence, à rentrer au pays. Sans famille, ni amis, c'est à Londres que le docteur Watson choisit de s'établir, à l'hôtel dans un premier temps. Ses finances le conduisent assez vite à envisager une autre solution et à se mettre en quête d'un appartement. C'est au cours de ces recherches qu'une connaissance commune lui présente un jeune homme cherchant un colocataire. Une aubaine pour le docteur Watson trop heureux de renoncer à la fois à un loyer trop onéreux et à la solitude !
Voilà donc la rencontre de Sherlock Holmes et du docteur Watson ! D'emblée, le docteur s'interroge sur son étrange colocataire, ses habitudes, ses manies. Il se demande notamment quel métier il peut bien exercer, qui requière de si étranges talents... La découverte d'un cadavre au n°3 de Lauriston Gardens lui apportera bien des réponses.
Dans ce premier roman, Conan Doyle met en place en quelque sorte ses personnages : il nous dévoile Sherlock Holmes et sa singularité à travers le regard curieux et étonné du docteur Watson. Face à ces excentricités, le docteur n'hésite pas à l'observer en douce, menant sa petite enquête; un parallèle plutôt comique.
Dès le départ, Conan Doyle met en scène un héros très typé: original, bizarre, exubérant ... Sherlock Holmes occupe l'espace, volontiers cabotin. Face à lui, le docteur Watson est plus tempéré et se pose beaucoup de questions. Il s'apprête à endosser un rôle de "suiveur". Un équilibre intéressant semble s'installer.
L'auteur met très vite en avant les déductions de Sherlock Holmes qu'il étaye ensuite par la deuxième partie, au pays des Mormons : ce récit vient "couper" l'histoire initiale et change totalement de style et d'univers. Pour le lecteur, un peu perplexe comme moi, l'explication viendra par la suite : un instant de doute vite passé, j'ai apprécié cette pirouette, impatiente d'en découvrir le fin mot.
Au final donc, un épisode intéressant qui installe personnages et ambiance, laissant présager de passionnantes aventures ! Syl avait raison : Oh Sherlock you are merveilleux !
Avis :
Avec son Oh Sherlock you are merveilleux, Syl propose une (re)lecture des enquêtes de Sherlock Holmes, au rythme d'un roman par mois : septembre marque le début des réjouissances avec "Une étude en rouge".
Le roman s'ouvre sur la fin des études du docteur Watson et sa désignation comme chirurgien de l'armée aux Indes. Une vilaine blessure mettra rapidement fin à sa carrière et l'obligera, après une longue convalescence, à rentrer au pays. Sans famille, ni amis, c'est à Londres que le docteur Watson choisit de s'établir, à l'hôtel dans un premier temps. Ses finances le conduisent assez vite à envisager une autre solution et à se mettre en quête d'un appartement. C'est au cours de ces recherches qu'une connaissance commune lui présente un jeune homme cherchant un colocataire. Une aubaine pour le docteur Watson trop heureux de renoncer à la fois à un loyer trop onéreux et à la solitude !
Voilà donc la rencontre de Sherlock Holmes et du docteur Watson ! D'emblée, le docteur s'interroge sur son étrange colocataire, ses habitudes, ses manies. Il se demande notamment quel métier il peut bien exercer, qui requière de si étranges talents... La découverte d'un cadavre au n°3 de Lauriston Gardens lui apportera bien des réponses.
Dans ce premier roman, Conan Doyle met en place en quelque sorte ses personnages : il nous dévoile Sherlock Holmes et sa singularité à travers le regard curieux et étonné du docteur Watson. Face à ces excentricités, le docteur n'hésite pas à l'observer en douce, menant sa petite enquête; un parallèle plutôt comique.
Dès le départ, Conan Doyle met en scène un héros très typé: original, bizarre, exubérant ... Sherlock Holmes occupe l'espace, volontiers cabotin. Face à lui, le docteur Watson est plus tempéré et se pose beaucoup de questions. Il s'apprête à endosser un rôle de "suiveur". Un équilibre intéressant semble s'installer.
L'auteur met très vite en avant les déductions de Sherlock Holmes qu'il étaye ensuite par la deuxième partie, au pays des Mormons : ce récit vient "couper" l'histoire initiale et change totalement de style et d'univers. Pour le lecteur, un peu perplexe comme moi, l'explication viendra par la suite : un instant de doute vite passé, j'ai apprécié cette pirouette, impatiente d'en découvrir le fin mot.
Au final donc, un épisode intéressant qui installe personnages et ambiance, laissant présager de passionnantes aventures ! Syl avait raison : Oh Sherlock you are merveilleux !
Commentaires
Je crois bien que nous sommes bonnes pour la suite ! Octobre, lundi 28 ?
Bise ma comparse !
Bonne découverte de la suite !
@ Méloë: merci, je vais prendre un abonnement !
@ Jérôme : les personnages prennent leurs marques, c'est parfait !
@ Sybille : je te comprends.