Les sirènes d'Alexandrie en format de poche
Lors de ma dernière visite en librairie, j'ai vu qu'un de mes coups de coeur était édité en format de poche : Les sirènes d'Alexandrie de François Weerts
Au menu : une intrigue bien ficelée, une ambiance particulière dans le Bruxelles des années 80, des personnages attachants, ... A conseiller absolument aux amateurs de polar !
Voici ce qu'en dit l'éditeur :
A travers les tribulations d'un jeune journaliste bruxellois encombré d'un héritage peu habituel - un hôtel de passe ! - Les Sirènes d'Alexandrie met à jour les heures noires de la collaboration belge mais aussi les dissensions qui opposent aujourd'hui Flamands et Wallons. Un premier roman noir où secrets de famille et bourrasques de l'Histoire tissent une intrigue palpitante.
1984, Bruxelles est en pleine mutation architecturale. Dans le quartier où des filles s'exposent en vitrine, Antoine Daillez vient d'hériter de L'Alexandrie, lieu de plaisirs dont les pintes de bière ne sont pas seules responsables.
Mais drames et incidents se multiplient autour de ce bar qui semble susciter bien des convoitises. La vieille Mémé Tartine, locataire si gentille avec les travailleuses du quartier, est retrouvée assassinée. Des skinheads aux ordres d'un parti d'extrême droite flamand s'attaquent à l'établissement, à sa patronne et à l'une des filles. La sauvegarde de la morale n'est certainement pas leur motivation. Pas plus que la protection offerte par Monaco, le caïd du quartier, ne doit avoir pour but la défense du petit commerce...
Pour essayer de comprendre, Antoine doit fouiller la jeunesse de son grand-père, aidé par Martial Chaidron, inspecteur de la brigade des mœurs, et Piotr Bogdanovitch, historien de son état. Les secrets découverts datent du temps de l'Occupation, quand se jouait un jeu trouble, dont l'un des acteurs n'était pourtant qu'un homme ordinaire, avec ses raisons, ses faiblesses, ses failles - pas forcément politiques.
Les Sirènes d'Alexandrie s'inscrivent dans la meilleure tradition du roman noir. Celle qui sait dire, avec son lot de violence et d'amour, un destin personnel sur fond social urbain où misères et espoirs, qu'ils soient communs ou individuels, sont bien souvent balayés par le vent de l'Histoire.
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